Navette du Faubourg Poissonnière à Paris à l’aéroport de Beauvais

 

Les constructions réalisées sur ces terrains ont joué un rôle clé dans l’urbanisation du quartier. Sur le plan de Sr Robert de Vaugondy en 1771, le quartier conserva le nom de Nouvelle France, et la rue principale fut nommée rue Sainte-Anne. En 1789, le plan de Pichon renomma cette voie rue Sainte-Anne ou Poissonnière. En 1795, le faubourg Poissonnière intégra l’ancien troisième arrondissement. Au début du XIXème siècle, il se transforma en un quartier d’artisans, d’ateliers de confection et de petites industries. Le quartier s’étendit vers le nord sur les terrains divisés de l’enclos Saint-Lazare, formant le nouveau quartier Poissonnière. En 1821, ces terrains furent acquis par la Compagnie du Nouveau Quartier Poissonnière, rebaptisée quatre ans plus tard Société du Nouveau Quartier Poissonnière. En 1860, l’ancien chemin des Poissonniers fut officiellement désigné rue du Faubourg-Poissonnière, bien qu’une portion fut absorbée lors du percement du boulevard Barbès.

La rue du Faubourg-Poissonnière abrite plusieurs bâtiments remarquables, témoins de son riche passé. Au n° 10, on trouvait l’ancien bâtiment de l’Alcazar, un café-concert ouvert en 1858, remplacé en 1899 par un grand immeuble de quatre étages. Le n° 30 héberge l’hôtel Benoît de Sainte-Paulle, érigé en 1773 par Nicolas Lenoir pour François Benoît de Sainte-Paulle. Au n° 50 se trouve l’hôtel Cardon, construit vers 1773 par Claude-Martin Goupy pour Nicolas-Vincent Cardon, directeur de l’Académie de Saint-Luc. Un autre hôtel fut édifié par Goupy au n° 52 vers 1775, qui fut la propriété de Pierre-Hyacinthe Deleuze, peintre-décorateur de l’Académie de Saint-Luc. Enfin, au n° 138, s’élevait l’ancienne fabrique de menuiserie Wallart, un grand bâtiment en bois de trois étages construit en 1896, aujourd’hui remplacé par un immeuble de rapport datant du début des années 1970.

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