Chauffeur privé VTC Paris aéroport d’Orly à la Rue Notre-Dame-des-Victoires

Découverte historique de la Rue Notre-Dame-des-Victoires à Paris

Nichée au cœur du IIe arrondissement de Paris, la rue Notre-Dame-des-Victoires détient une histoire riche et fascinante. Remontant au XVIIe siècle, cette rue était autrefois appelée « chemin Herbu » en raison de son ambiance paisible et de sa végétation prédominante. Cependant, dès le XIXe siècle, son dynamisme prit un nouvel essor avec l’établissement des Messageries Impériales, qui, plus tard, se transformèrent en Nouvelle Messagerie de La presse parisienne. Ce renouveau économique et culturel amena une affluence notable, notamment avec le siège social implanté entre la rue Réaumur (au n° 111, marquant son entrée principale) et la rue Paul-Lelong, du milieu du XXe siècle jusqu’à 1991.

La dénomination de cette rue tire ses origines d’une église construite sur ses terres. En effet, cette église, érigée en 1619, faisait partie d’un couvent fondé pour les Augustins Déchaussés, également désignés sous le nom de Petits-Pères. C’est sous l’égide du roi Louis XIII qu’elle fut édifiée, dédiée à la Vierge Marie, en commémoration des victoires remportées contre les forces protestantes. Au milieu du XVIIe siècle, elle subit une reconstruction majeure qui s’achèvera en 1740. L’église devint alors un sanctuaire pour les sépultures de personnalités comme Lulli et Lambert. Pendant la Révolution française, ce lieu de culte fut temporairement converti en locaux pour la Bourse. Par ailleurs, le couvent des Petits-Pères, avec son architecture impressionnante, s’enrichit également d’une bibliothèque volumineuse, d’une galerie d’art et d’un cabinet de médailles.

À une certaine époque, la rue Notre-Dame-des-Victoires accueillait l’hôtel particulier de Samuel Bernard, un financier influent que fréquentait le roi, que vous avez mentionné comme « Louis XIX », mais cela semble être une erreur, car il n’y a pas eu de roi Louis XIX en France. Grâce à la bienveillance royale, Samuel Bernard parvint à marier ses filles à des personnalités éminentes telles que Biron, Molé, et Lamoignon. Ces unions, célébrées dans une opulence rare, provoquèrent des remous et des discussions animées au sein de la haute société parisienne.